Supporting smallholder producers / Appuyons les petits éleveurs de bétail et de volaille
Le français est ci-dessous
Insights from the Animal Health Canada Poultry and Livestock Emergency Management Network
During our latest quarterly PLEMN meeting, members across Canada shared lessons learned from working with smaller operations to keep animals healthy, make farms more resilient, and better inform communities. PLEMN conversations often cover flooding, wildfires, or unpredictable disease threats across the country. Preparedness is strongest when it includes everyone, and while it’s usually associated with commercial producers, preparedness is just as vital for small farms, hobbyists, and individuals who keep backyard livestock and poultry.
Below are some of the things that are helping, as well as areas that still require more attention.
What’s working
- Speaking the correct language is key. Terms like “animal wellness,” “farm routines,” or “livestock health” resonate far more than formal regulatory or technical jargon. Smallholders tend to tune out when they hear “compliance,” but light up when they hear “protecting their animals.”
- Sharing resources in practical formats has been beneficial. Visual posters, checklists, how-to videos, and real-life examples are getting noticed. Producers love clear, simple materials they can print, post in the barn, or keep on their phone.
- Jurisdictions that succeed in reaching smallholders told us they often start by asking, 'What do you already do to keep your animals safe?' This opens doors for two-way conversations rather than top-down instruction. It also provides an opportunity for smallholders to share their traditional knowledge and local experiences.
- Some of the most effective outreach has also come through local veterinary clinics, feed stores, and agriculture fairs. These trusted touchpoints are already part of the smallholder’s world, making them ideal messengers for good information.
What’s not (yet) working
- Materials designed for large commercial operations often don’t apply to smaller, mixed-species farms. Hence, customization becomes essential. The need for scalable, flexible solutions, such as small-batch cleaning protocols or seasonal care tips, came through strongly in our discussions.
- Small-scale animal keepers don’t always consider themselves “farmers,” which means they may miss important alerts or updates. Some provinces are beginning to map out the locations of smallholders so that emergency responders can better reach them during disease outbreaks or wildfires.
- Not every smallholder has a Facebook account, and not every rural area has access to reliable internet. Multiple formats (paper, radio, community boards, etc.) are still critical.
Moving forward
The conversation continues. PLEMN members are committed to identifying what works best, sharing those strategies, and developing tools that reflect the needs of all livestock and poultry keepers, regardless of the size of their operation.
Stay tuned for more stories and resources developed across Canada by the AHC network. Because when it comes to preparing for emergencies, everyone counts, and every animal matters.
“It’s not about pushing rules. It’s about helping people do what they already care about, which is keeping their animals healthy,” said Bastien Ipas, PLEMN member from Yukon.
Please check out some biosecurity resources we have developed to support smallholder producers in enhancing their preparedness for Highly Pathogenic Avian Influenza (HPAI) here.
Appuyons les petits éleveurs de bétail et de volaille
Enseignements du Réseau de gestion des urgences touchant la volaille et le bétail (RGUTVB) de Santé animale Canada
À leur dernière réunion trimestrielle, des membres du RGUTVB de tout le Canada ont échangé des leçons de leur travail avec les petits éleveurs pour garder les animaux en bonne santé, rendre les fermes plus résilientes et mieux informer les communautés. Les conversations du RGUTVB portent souvent sur les inondations, les feux incontrôlés ou les menaces imprévisibles de maladies. Pour s’y préparer le mieux possible, il faut inclure tout le monde, et bien que la préparation soit habituellement associée aux producteurs commerciaux, elle est tout aussi cruciale pour les petites exploitations, les fermiers amateurs et les gens qui élèvent du bétail et de la volaille dans leur cour.
Vous trouverez ci-dessous une liste de suggestions utiles et d’éléments qui nécessitent de l’attention.
Ce qui fonctionne
- Il est essentiel d’employer le bon langage. Des expressions comme « le bien-être des animaux », « les routines agricoles » ou « la santé du bétail » trouvent un plus large écho que le jargon réglementaire ou technique officiel. Les petits éleveurs ont tendance à faire la sourde oreille au mot « conformité », mais à s’épanouir à l’idée de « protéger leurs animaux ».
- Il est bon de partager des ressources sous une forme pratique. Les supports visuels (affiches, aide-mémoire, vidéos explicatives) et les exemples de la vie réelle attirent l’attention. Les producteurs aiment les documents clairs et simples qu’ils peuvent imprimer, accrocher dans l’étable ou le poulailler ou conserver sur leur téléphone.
- Les collectivités publiques qui réussissent à joindre les petits éleveurs nous disent qu’elles commencent souvent par demander : « Que faites-vous déjà pour garder vos animaux en sécurité? ». Cela ouvre la porte au dialogue plutôt qu’à des instructions directives et permet aux petits éleveurs de partager leurs savoirs traditionnels et leurs expériences locales.
- Certaines des activités de sensibilisation les plus efficaces passent par les cliniques vétérinaires, les magasins d’aliments pour animaux et les foires agricoles des environs. Ces points de contact reconnus font déjà partie du monde des petits éleveurs, ce qui en fait des messagers idéaux pour transmettre des informations fiables.
Ce qui ne fonctionne pas (encore)
- Souvent, les documents conçus pour les grandes exploitations commerciales ne s’appliquent pas aux petites fermes mixtes, d’où l’importance de les personnaliser. Nos discussions ont clairement fait ressortir le besoin de solutions évolutives et souples, comme des protocoles de nettoyage à petite échelle ou des conseils d’entretien saisonniers.
- Les petits éleveurs ne se considèrent pas toujours comme des « agriculteurs »; ils peuvent donc ne pas recevoir des alertes ou des mises à jour importantes. Certaines provinces commencent à cartographier les emplacements de ces petits éleveurs pour que les secouristes les trouvent plus facilement en cas d’éclosion de maladie ou de feu incontrôlé.
- Tous les petits éleveurs n’ont pas un compte Facebook, et tous les milieux ruraux n’ont pas un accès Internet fiable. Il est encore essentiel d’employer plusieurs moyens de communication (les journaux, la radio, les panneaux communautaires, etc.).
La suite des choses
La conversation se poursuit. Les membres du RGUTVB sont déterminés à trouver ce qui fonctionne le mieux, à partager ces stratégies et à mettre au point des outils qui répondent aux besoins de tous les éleveurs de bétail et de volaille, peu importe la taille de leur exploitation.
Le réseau de SAC diffusera plus d’histoires et de ressources élaborées au Canada, car en matière de préparation aux urgences, chaque personne et chaque animal compte.
« Il ne s’agit pas d’imposer des règles, mais d’aider les gens à faire ce qui leur importe déjà : garder leurs animaux en bonne santé » indique Bastien Ipas, membre du RGUTVB au Yukon.
Vous trouverez ici des ressources sur la biosécurité que nous avons élaborées pour aider les petits producteurs à mieux se préparer à l'Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).