Wildfire Season: Lessons from Manitoba / Leçons de la saison des feux de forêt au Manitoba
Le français est ci-dessous
Insights from the AHC Poultry and Livestock Emergency Management Network:
Wildfire Season: Lessons from Manitoba
When wildfires swept through parts of Manitoba earlier this year, the events didn’t just test fire crews; they also challenged emergency systems, decision-making processes, and the preparedness of livestock producers.
This challenge brought new clarity.
Building on this year’s wildfire season lessons, Manitoba improved its risk monitoring systems. It also redefined how its emergency management team responds to and communicates with the agricultural community. That experience offers valuable lessons in resilience and response.
Perhaps the most significant change Manitoba implemented was internal. A new Emergency Committee was established within the agriculture department, specifically to define roles under the Incident Command System (ICS) and to ensure staff are trained and ready before a disaster occurs.
In past years, activating Emergency Operations Centres (EOCs) has faced challenges, such as clarifying responsibilities. However, this year, the approach changed. Training and preparedness took priority to ensure that when alerts were issued, responders were well-equipped with the necessary information, authority, and skills.
Furthermore, Manitoba’s animal health team collaborated closely with other departments to enhance protocols for evacuation, animal sheltering, and inter-agency coordination. Additionally, guidance for farmers, especially dairy producers, on managing risks such as Highly Pathogenic Avian Influenza (HPAI) in cattle was updated and shared as part of a broader seasonal preparedness initiative. As we all know, wildfire isn't the only threat on the land; often, it’s just one of the most visible.
What is the main lesson? Emergency response is a mindset, not a one-time event, and it’s no coincidence that this season’s wildfires didn't cause significant harm to poultry and livestock.
For Manitoba, this meant proactively defining responsibilities before any crisis arose. It also involved deploying appropriate personnel, sharing accurate information, and strengthening the systems that support every decision.
The fires may die down, but the work of planning must never stop.
As provinces continue to learn from each other, tools like the ICS 100 and 200 courses, tailored to meet the specific needs of agriculture-related emergencies, are accessible through the Animal Health Emergency Management Training Centre and are proving to be valuable resources. These courses are designed with all stakeholders in mind to ensure that during an emergency, the right people know their roles, the chain of command is clear, and cross-agency collaboration runs smoothly. Resilience isn’t built at the moment it’s needed; it is developed through thorough preparation well in advance.
Enseignements du Réseau de gestion des urgences touchant la volaille et le bétail de SAC
Leçons de la saison des feux de forêt au Manitoba
Lorsque des feux incontrôlés ont ravagé une grande partie du Manitoba plus tôt cette année, ils ont mis à l’épreuve non seulement les équipes de lutte contre les incendies, mais les systèmes d’urgence, les processus décisionnels et l’état de préparation des producteurs d’animaux d’élevage.
Ils ont aussi apporté une nouvelle clarté.
Tirant des leçons de la saison des feux de forêt de cette année, le Manitoba a amélioré ses systèmes de surveillance des risques. La province a aussi redéfini la façon dont son équipe de gestion des urgences communique avec la communauté agricole et répond à ses appels. Cette expérience recèle de précieux enseignements sur le plan de la résilience et de l’intervention.
Au Manitoba, le plus grand changement a sans doute été mis en œuvre à l’interne. Une nouvelle « cellule de crise » a été mise en place au ministère de l’Agriculture spécifiquement pour définir les rôles au sein du système de commandement d’intervention (SCI) et faire en sorte que le personnel soit formé et prêt à intervenir avant la survenue d’une catastrophe.
Les années passées, l’activation des centres d’opérations d’urgence (COU) s’était accompagnée de difficultés, dont un certain flou dans les responsabilités. Cette année, on a changé d’approche. La formation et la préparation ont eu la priorité pour qu’au lancement d’une alerte, les intervenants possèdent déjà les informations, les pouvoirs et les compétences nécessaires.
L’équipe de santé animale du Manitoba a étroitement collaboré avec les autres ministères à renforcer les protocoles d’évacuation, la mise à l’abri des animaux et la coordination interagences. Dans le cadre d’une initiative de préparation saisonnière générale, les directives pour les agriculteurs, en particulier les producteurs laitiers, sur la gestion des risques comme l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) chez les bovins ont aussi été actualisées et diffusées. Comme on le sait, les feux de forêt ne sont pas la seule menace sur le territoire; souvent, ils ne sont que l’une des plus visibles.
La principale leçon? L’intervention d’urgence est un état d’esprit et non un événement isolé; ce n’est pas un hasard si les feux de forêt de cette saison n’ont pas causé de torts importants à la volaille et au bétail.
Pour le Manitoba, cela a voulu dire de définir proactivement les responsabilités avant la survenue d’une crise. Cela a aussi impliqué le déploiement du personnel approprié, le partage d’informations exactes et le renforcement des systèmes à la base de chaque décision.
Les feux finissent par s’éteindre, mais le travail de planification ne doit jamais s’arrêter.
Pour que les provinces continuent d’apprendre les unes des autres, des outils comme les cours SCI 100 et 200, adaptés aux besoins particuliers des urgences agricoles, sont accessibles au centre de formation de la Gestion des urgences sanitaires animales et s’avèrent précieux. Ces cours sont conçus avec toutes les parties prenantes à l’esprit pour qu’en situation d’urgence, les bonnes personnes connaissent leur rôle, que la chaîne de commandement soit claire, et que la collaboration interagences fonctionne sans problème. La résilience ne se construit pas au moment où elle devient nécessaire : elle se prépare longtemps à l’avance.
